Georges Ibrahim Abdallah


® II est emprisonné en France depuis 36 ans !!!
® II est avec le palestinien Karim Younes , le militant des Black Panthers Mumia Abu-Jamal et l’amérindien Leonard Peltier, l’un des plus vieux prisonniers politiques du monde.
® II a passé plus de temps en détention que Nelson Mandela.

Georges est né en 1951, à Kobayat, au Liban dans une famille chrétienne maronite. Il a grandi à une époque où les luttes de libération des peuples du Moyen Orient s’intensifient. Militant communiste pro-palestinien, il s’engage dès la fin des années soixante dans la résistance palestinienne et libanaise contre la colonisation et l’occupation sionistes.

En 1971, il rejoint le Front Populaire de la Palestine (FPLP) et participe avec celui-ci à la résistance armée contre Israël qui bombarde massivement le Liban, où se trouvent de nombreux camps palestiniens et où s’organise la résistance.

Souvenons-nous de la violence de l’occupant sioniste et de ses alliés occidentaux et libanais (principalement les phalangistes) et des nombreux massacres perpétrés contre les populations civiles libanaises et palestiniennes (massacres des camps palestiniens de Tel al-Zaatar en 1976 et de Sabra et Chatila en 1982…).

En 1981 avec des camarades, majoritairement des femmes, Georges co-fonde une petite organisation, les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises (FARL). Leur projet politique anti-impérialiste, qui rejoint le choix d’autres militants de plusieurs pays, est de ne pas se contenter de résister à des attaques impérialistes, mais de porter en Occident les guerres que subissent les peuples du Proche Orient. Les FARL décident d’attaquer en France ceux qu’ils
estiment responsables de la guerre au Liban.

Quelques jours après l’exécution de l’agent israélien, les FARL revendiquaient l’action en ces termes :

« Depuis sept ans le peuple Libanais subit la guerre. Depuis sept ans l’impérialisme, sous le couvert de la lutte contre les « fanatiques Palestiniens », détruit tout ce qui est progressiste au Liban. C’est notre droit de nous défendre. C’est notre droit aussi d’attaquer l’impérialisme partout où il sévit et en particulier là où il bénéficie du soutien politique du gouvernement en place. »

ARRESTATION ET JUGEMENT

En octobre 1984 Georges est d’abord arrêté pour port d’arme et détention de faux papiers. Pour obtenir sa libération, ses camarades au Liban enlèvent Gilles Peyrolles, attaché culturel de la France et acceptent de le libérer si Georges sort de prison. Yves Bonnet, patron de la DST est chargé de la négociation. Peyrolles est libéré, tandis que Georges Ibrahim Abdallah reste en prison, l’État français ayant fait le rapprochement avec les FARL, qui ont revendiqué les assassinats de Ray et Barsimontov. Il n’est donc plus question de libérer Georges.

Il subit deux procès successifs ; le premier, en Correctionnel pour faux papiers, où il est condamné à quatre ans de prison, le second en Cour d’Assises pour les assassinats de l’attaché militaire américain et celui du responsable des services secrets israéliens. Le procureur général requiert dix ans de prison. Suite à des pressions de la France, des Etats-Unis et d’Israël, une cour d’exception est mise en place et le condamne à perpétuité pour complicité d’assassinat.

EN PRISON DEPUIS 36 ANS

Il garde intactes ses convictions, alors même que l’Etat fait miroiter aux prisonnier.es politiques une potentielle libération s’ils renient leurs actes. C’est ce que montre ce jugement de la Cour en 2009 qui refuse une fois de plus sa libération : « Georges Ibrahim Abdallah revendique ses actes et les justifie par son engagement politique. Il se présente comme un résistant qui, à l’époque, luttait par la violence contre l’occupation du Liban par Israël avec la
complicité des Etats Unis.

Il adhère en 1999 à une plateforme politique qui réunit dans une communauté de lutte une centaine de prisonnier.es révolutionnaires communistes, anarchistes, antifascistes et anti-impérialistes. Il participe aux grèves de la faim en solidarité d’une part avec les prisonnier.es palestiniennes et d’autre part avec les prisonnier.es révolutionnaires en Turquie.

Il est libérable depuis 1999. En effet, le code pénal français rend possible la libération d’un condamné à perpétuité, après quinze années d’incarcération. Il a posé neuf demandes de libération ! Elles ont toutes été refusées, soit par la juridiction concernée soit après appel du parquet. En 2012, il reçoit un avis favorable pour sa libération dans l’attente d’un arrêté d’expulsion que le ministère de la justice n’a jamais voulu signer. À cela s’ajoutent les pressions politiques qu’exercent les États-Unis et Israël pour son maintien en prison. À ce jour l’acharnement de l’Etat français et de ses alliés impérialistes continuent contre sa libération.

SOUTIEN ACTIF POUR LA LIBÉRATION DE GEORGES

Des militant.es comme Angela Davis, militante ante-raciste, féministe et communiste, Leila Khaled, responsable historique du FPLP, demandent sa libération depuis des années. ANS DE PRISON MAS

De plus, certaines communes ont nommé Georges Abdallah citoyen d’honneur (Calonne-Ricouart et Grenay (Pas-de-Calais), respectivement en février et juin 2012 et récemment à Bagnolet (Seine-Saint-Denis)) et de nombreux collectifs de soutien militent pour sa libération et continuent de faire vivre le combat anti-impérialiste et pour la Palestine.

Chaque année, le 24 octobre, jour de son arrestation, une grande manifestation de soutien a lieu dans la ville de Lannemezan pour dénoncer son incarcération dans les geôles françaises et l’acharnement judiciaire qu’il subit.

Le FUIQP condamne les multiples arguties mises en avant pour ne pas exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah et en particulier le fait qu’il aurait mené des actions terroristes. Nous qui sommes les héritiers des combats de la décolonisation, savons que la lutte violente ABDALLAH qu’ils appellent « terrorisme » peut s’imposer dans certaines circonstances historiques.

C’est toujours l’oppresseur qui impose la forme de la lutte disait avec justesse Mandela. Le FUIQP est avec ceux qui résistent car la résistance à l’oppression est un droit.

Témoignons-lui maintenant par une ovation toute notre solidarité et notre reconnaissance, et que ce moment d’intense émotion lui parvienne par delà les murs de la prison de Lannemezan, et que Georges, notre président d’honneur, entende cela comme l’engagement de notre part pour sa libération.

Merci Georges. Palestine vivra,

LIBÉREZ GEORGES ABDALLAH !

CONTACTS SOLIDARITÉ

® Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah :
https://liberonsgeorges.over-blog.com
mail : liberonsgeorges@no-log.org

® Coup pour coup 31 (Toulouse) :
mail : couppourcoup31@gmail.com

® Collectif Georges Abdallah PACA :
Tél. 06 84 57 20 67
mail : liberonsgeorgesabdallah@yahoo.fr

® Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires :
mail : fuiqp6259@gmail.com

POUR ÉCRIRE AU CAMARADE

Georges Abdallah
N°2388/A221
CP Lannemezan
204 rue des Saligues BP 70166
65307 Lannemezan CEDEX

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IL EST DE NOS LUTTES, NOUS SOMMES DE SON COMBAT !