Contre la criminalisation du soutien à la Palestine

Soutien à Walid Atallah, porte-parole de l’Association des Palestiniens d’Île de France

Walid Atallah, porte-parole de l’Association des Palestiniens d’Île de France, est convoqué aujourd’hui, jeudi 20 mai 2021 à 15h, dans les bureaux de la brigade de répression de la délinquance contre la personne. Il est mis en cause dans le cadre d’une procédure judiciaire pour « organisation d’une manifestation interdite ». Les faits se sont déroulés à Paris le samedi 15 mai 2021 à Paris.

Cette manifestation en commémoration de la Nakba et en soutien au peuple palestinien avait été autorisée par la préfecture de police de Paris le 12 mai avant d’être interdite le 13 suite aux instructions du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui cherche à criminaliser toute forme de solidarité avec la Palestine.

Nous condamnons fermement cette convocation d’un militant palestinien connu pour son engagement contre le colonialisme et en faveur de la Palestine, comme nous condamnons l’interdiction de la manifestation du 15 mai 2021 à Paris et la répression menée par la police dans le quartier de Barbès contre les manifestants qui ont courageusement bravé cette interdiction liberticide.

Nous rappelons que la France est un des rares pays dans le monde à avoir interdit les manifestations ou les rassemblements de soutien au peuple palestinien. Étrange conception du droit et de la liberté pour un pays qui ne cesse de se targuer d’être la « patrie des Droits de l’Homme » ?

Nous, FUIQP, exprimons notre soutien à Walid Atallah, à l’Association des Palestiniens d’Île de France et plus généralement à tous ceux et toutes celles qui sont attaqués pour avoir légitimement exprimé leur soutien à la résistance du peuple palestinien contre la colonisation.

Occuper est un crime, Résister est un droit

Communiqué du Front uni des immigrations et des quartiers populaires (FUIQP)

Paris, 20/05/2021



Des milliers pour la Palestine à Barbès, malgré l’interdiction et la répression

Des milliers de manifestants ont bravé l’interdiction de manifester samedi 15 mai en soutien à la lutte du peuple palestinien, pour dénoncer les crimes de guerre d’Israël, et la complicité de l’État français incarné par Macron.

Des milliers ont manifesté jusqu’à la République et dans le nord de Paris, malgré les moyens de répression exceptionnels : 4200 policiers et gendarmes déployés contre les manifestants, des canons à eau, des charges, des nassages et des gazages.

Macron et Darmanin prétendaient « empêcher une importation du conflit », ils n’ont fait qu’importer en pleine capitale le traitement colonial des quartiers populaires : bouclage policier et fermeture forcée des transports en commun et des commerces de la moitié du 18ème arrondissement.

Dans toute la France, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté pacifiquement leur soutien à la lutte du peuple palestinien. C’est l’interdiction de la manifestation parisienne qui a provoqué les heurts et la colère en bafouant un droit inaliénable.

Toute notre solidarité va aux blessés et aux emprisonnés suite à la répression de la manifestation. Nous appelons l’ensemble des citoyens et des organisations attachées aux libertés à nous aider à les défendre.

Nous appelons également toutes et tous a rester attentifs aux prochaines mobilisations qui auront lieu si la situation en Palestine perdure. Le 15 mai, journée de commémoration de la Nakba – expulsion des Palestiniens en 1948 – des manifestations ont eu lieu partout en Palestine occupée et ont été durement réprimée. Israël intensifie également chaque jour ses frappes aériennes et ses tirs d’artillerie sur la bande de Gaza.

La solidarité et la discipline dont ont fait preuve les milliers de manifestants leur a permis de tenir la rue, de faire entendre nos slogans de soutien à la lutte du peuple palestinien :

Israël assassin, Macron complice !

Soutien à la résistance du peuple palestinien contre la colonisation et l’occupation !

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Premiers signataires :

Action Antifasciste Paris Banlieue

Acta

AFPS Paris 14-6

Alternatives et Autogestion

Association Démocratique des Tunisiens en France (ADTF)

ANC

Association Marocaine des Droits Humains ( AMDH ) Paris/IDF

Association de Palestiniens en IdF

ATMF

CAPJPO-EuroPalestine

CGT énergie Paris

Collectif Ni Guerres Ni État de Guerre

Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)

Coordination contre la loi séparatisme

Emancipation tendance intersyndicale

Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR)

Fondation Frantz Fanon

Forum Palestine Citoyenneté

Front contre l’islamophobie et pour l’égalité des droits de tou-te-s

FUIQP

ISM-France

Islam&Info

Montreuil Palestine

Paroles D’Honneur

PIR

Pour une Écologie Populaire et Sociale

Rete dei Comunisti (Italie)

UJFP

UL CGT Paris 18

Union des Tunisiens pour l’Action Citoyenne (UTAC)

Occuper est un crime, Résister est un droit

Depuis plus de trois semaines l’armée israélienne et des bandes de suprémacistes israéliens s’attaquent aux Palestiniens de Jérusalem aux cris de « mort aux Arabes » dans un silence assourdissant des grands médias et du gouvernement.

Depuis plus de trois semaines des soldats et miliciens sionistes tentent d’interdire l’accès à Jérusalem et aux lieux saints en plein ramadan sans que l’information ne filtre dans les colonnes ou les ondes des grands médias ou ne suscite la moindre condamnation officielle en France. Le 7 et le 10 mai l’armée israélienne lance des assauts contre la Mosquée al-Aqsa sans que cela ne fasse sortir notre presse et notre gouvernement démocratiques de leur mutisme.

Depuis plus de trois semaines l’armée et des milices fascistes répriment violemment les manifestations palestiniennes protestant contre les expulsions forcées de familles palestiniennes de leurs habitations du quartier de Sheikh Jarrah sans que le mutisme médiatique et politique ne soit rompu.

Depuis plus de trois semaines des destructions de logements de familles palestiniennes du quartier de Silwan ont eu lieu et, depuis plusieurs jours, les Palestiniens de l’intérieur sont victimes de lynchages, avec le même silence complice.

Telle est la réalité de ce qui se déroule à Jérusalem depuis plusieurs semaines. Telle est la réalité de la couverture médiatique et politique dominante de ces pratiques fascistes de l’État israélien et des milices tout autant fascistes.

Il a suffi en revanche que des Palestiniens décident de répondre par des tirs de roquettes pour que la presse et notre gouvernement se réveillent. Après trois semaines de silence, nous sommes désormais quotidiennement abreuvés de la propagande de soutien au gouvernement israélien. Cette désinformation consiste à occulter le contexte historique des affrontements en cours, à renvoyer dos-à-dos, le bourreau et ses victimes et à mettre sur le même plan les roquettes de David et les avions et bombes de Goliath.

Occulter le contexte historique c’est ne pas rappeler que Jérusalem est occupé par l’État israélien et son armée depuis 54 ans et que cette annexion est condamnée par toutes les instances internationales. Occulter le contexte c’est taire la multiplication des colonies en Cisjordanie et les expulsions de logements à Jérusalem, c’est taire le blocus de Gaza qui dure depuis 14 ans, c’est taire ce qui s’appelle un nettoyage ethnique.

Mettre sur le même plan le bourreau et ses victimes c’est parler d’un « conflit israélo-palestinien », d’une « escalade entre deux camps » ou du « cycle infernal des violences » alors que nous sommes en présence d’un État, d’une armée et de milices qui agressent et d’un peuple qui résiste.

Non content de se taire sur les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et le nettoyage ethnique commis par l’État sioniste, le gouvernement Macron voudrait nous interdire de manifester notre soutien au peuple palestinien en interdisant nos manifestations. Il est de surcroît applaudit dans cette décision par des ténors du Parti socialiste, en particulier par Anne Hidalgo. L’accusation d’antisémitisme qui nous est faite, de même que celle de « danger de trouble à l’ordre public » ne sont que des mensonges officiels visant à nous faire taire devant l’inadmissible.

C’est pourquoi le FUIQP rappelle que les droits humains sont inaliénables, que ce soit le droit des Palestiniens à se défendre contre l’oppression ou notre droit de manifester notre soutien à ce peuple devenu le symbole de toutes les résistances. On ne peut pas interdire ce qui est inaliénable. Nous manifestons aujourd’hui et nous manifesterons demain tout comme les Palestiniens résistent aujourd’hui et résisteront demain.

Occuper est un crime, Résister est un droit

Front uni des immigrations et des quartiers populaires

Paris, 15/05/2021

Contre la permanence de la nakba, soutenir la résistance du peuple palestinien

Il y a 73 ans, en 1948, le peuple palestinien vivait la nakba – la catastrophe – c’est-à-dire le nettoyage ethnique de la population arabe palestinienne de la Palestine. 800 000 Palestinien-ne-s furent ainsi chassé-e-s de leurs terres et de leurs demeures alors que les colonisateurs sionistes détruisirent 531 villages et 300 hameaux pour empêcher le retour des Palestinien-ne-s.

Mais, depuis 1948, le peuple palestinien vit une nakba ininterrompue marquée par les massacres, les expulsions, les violences et plus largement une domination coloniale reléguant les Palestinien-ne-s à un état de sous-humanité.

Aujourd’hui, l’État colonial cherche à rendre la vie impossible aux Palestinien-ne-s d’al-Quds (Jérusalem), notamment du quartier de Cheikh Jarrah, afin de les contraindre à partir pour « unifier » la ville et la transformer en « capitale éternelle d’Israël ». Dans ce cadre, l’État colonial profane l’Esplanade des Mosquées qui comprend le troisième lieu saint de l’islam, la mosquée al-Aqsa. Il pratique également un blocus inhumain depuis 14 ans sur Gaza et, ses dernières heures, il a déjà tué 119 personnes, dont 31 enfants, dans l’enclave palestinienne. En Cisjordanie, il favorise l’implantation de colons afin de rendre impossible toute rétrocession du territoire.

Les Palestinien-ne-s qui sont aujourd’hui attaqué-e-s par l’État colonial sont les descendant-e-s des Palestinien-ne-s qui ont été expulsé-e-s de leur terre en 1948 ce qui montre la permanence de la nakba vécue par le peuple palestinien depuis 73 ans.

Dans son entreprise de colonisation de la Palestine, l’État sioniste bénéficie depuis 73 ans du soutien des forces impérialistes en général et de la France en particulier. Du vote en faveur de la création de l’État colonial en 1947 à l’ONU à la répression de la Révolution algérienne (1954-1962), de l’agression tripartite contre Suez en 1956 aux différentes guerres menées contre le Liban, en passant par la fourniture de l’arme nucléaire à Israël ou par la Guerre du Golfe de 1991, les impérialistes français et les sionistes se sont alliés pour maintenir l’hégémonie occidentale sur la nation arabe. Le pouvoir français actuel s’inscrit pleinement dans la perpétuation de cette alliance coloniale qui a été scellée dans les guerres menées contre les peuples en lutte pour leur libération.

Néanmoins, lorsque les nuages de l’oppression assombrissent le ciel, la lumière de la résistance reste toujours perceptible.

Ainsi, contre le nettoyage ethnique et la colonisation, le peuple palestinien résiste depuis un siècle contre l’occupation britannique (1920-1948) et contre la colonisation sioniste. Car, comme l’écrivait Edward Saïd, « l’idée de frapper les Palestiniens de façon la plus cruelle, de leur rendre la vie intolérable, de les étouffer pour les amener à se dire qu’ils ne peuvent plus rester là et qu’ils abdiquent n’a donné aucun résultat, la flamme de la résistance est demeurée intacte ».

Notre premier devoir, ici en France, est de soutenir la résistance du peuple palestinien qui lutte contre la colonisation et pour son droit à exister en tant qu’être humain et en tant que peuple. Dans le cadre de ce soutien, nous affirmons qu’il appartient seulement au peuple palestinien de déterminer les modalités de sa résistance et de choisir les organisations qui la mènent.

En conséquence, nous appelons tous les individus épris de justice et de liberté à descendre dans les rues, à manifester et à agir pour dénoncer l’État colonial et sa politique criminelle. De même, nous les appelons à dénoncer les impérialistes occidentaux qui sont les complices des crimes coloniaux en Palestine.

Nous exigeons ainsi que l’État français mette fin à sa collaboration politique, économique, militaire et culturelle avec l’État sioniste. Nous exigeons la même chose de l’Union européenne, et plus particulièrement qu’elle rompe ses accords commerciaux avec l’État colonial.

Nous appelons au boycott de l’État colonial et nous soutenons la campagne Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS).

Nous appelons enfin les différents mouvements de soutien à la Palestine à construire un front large afin d’organiser ensemble la solidarité avec la lutte de libération nationale du peuple palestinien.

Vive la Palestine !

Tahia Filistine !

Vive la résistance !

Tahia al-mouqawama !

Front uni des immigrations et des quartiers populaires (FUIQP)

Oui à la marée populaire mais pas sans les quartiers populaires !

De Paris à Gaza ce sont celles et ceux qui payent le prix fort qui nous montrent la voie de la résistance et de la dignité. Le FUIQP Paris-Banlieue s’inscrit en soutien des familles victimes des violences policières et répond à l’appel du comité Adama pour un cortège de tête des quartiers populaires.

Les luttes des immigrations et des quartiers populaires sont toujours marginalisées par la gauche et les syndicats au profit de la question sociale, qui une fois résolue, permettrait selon eux de supprimer l’ensemble des dominations inhérentes au système capitaliste (classe, race et sexe).

Cette conviction est directement influencée par l’universalisme républicain de gauche, mythe selon lequel l’État français n’opèrerait aucune distinction entre les individu.e.s, quelques soient leurs origines et leurs sexes. Pourtant, ce sont les descendant.e.s d’immigré.e.s qui occupent les emplois les plus précaires et qui sont frappés par un chômage deux fois supérieur à la moyenne. Ce sont les mêmes qui subissent les discriminations au logement, au travail, à l’éducation, les violences policières et l’islamophobie. Les immigré.e.s français.e.s et étranger.e.s ont donc vocation à être syndiqué.e.s et diriger des luttes syndicales.

La République française s’est construite dans la colonisation, son esprit la structure toujours.
Nous ne laisserons plus jamais nos luttes se faire récupérer par des discours antiracistes pansements, véritables prétextes à voter, qui, sous couvert de dénonciations en façades, n’incriminent jamais le racisme d’État, c’est à dire toutes violations de l’égalité des droits.

Le combat victorieux des Chibanis contre la SNCF dans l’indifférence générale des partis politiques et syndicats nous lie toujours plus à l’Histoire des luttes de l’immigration et des quartiers populaires. Elle ouvre également la perspective de nouvelles victoires autonomes : la nécessité de nous organiser, de s’unir pour ne plus subir.

L’émergence d’un cortège des quartiers populaires pose en ce sens la question historique de nos luttes, celle de sa structuration en une force autonome. Cette force doit se construire pas à pas et toujours par en bas pour nous prévenir des dérives bureaucratiques. Elle a aussi pour vocation de s’opposer aux rapports néocolonialistes et impérialistes que la France impose aux pays du Sud et de soutenir les luttes des peuples pour leur émancipation nationale et sociale.
Face à la violence des politiques racistes et islamophobes, nous ne pouvons plus rester divisé.e.s, construisons une maison commune !

Massacre sioniste en Palestine Exprimons la colère des quartiers populaire

COMMUNIQUÉ

Hier en fin d’après-midi le bilan des palestiniens assassinés par l’armée israélienne était de 53 morts et de plus de 2000 blessés. Une nouvelle fois une armée dotée des équipements destructeurs les plus sophistiqués tire à balle réelle sur des manifestants. Une nouvelle fois l’armée sioniste commet un crime contre l’humanité comme elle l’a fait si souvent depuis la création de l’Etat d’Israël en 1948. Une nouvelle fois les médias dominants renvoie pour le mieux dos à dos les bourreaux et les victimes en parlant du « droit d’Israël à se défendre » et du « droit des palestiniens à manifester. L’inversion des victimes et des bourreaux est également à l’ordre du jour par l’invocation d’une pseudo « provocation du Hamas ». Enfin le discours officiel français est tout simplement scandaleux. L’Etat français ne trouve rien de mieux à dire en plein massacre que de clamer « le droit d’Israël à se défendre » et d’appeler à une « retenue dans l’usage de la force ».

L’histoire retiendra une nouvelle fois les nombreuses complicités qui autorisent l’entité sioniste à commettre massacre sur massacre. De l’inauguration de l’ambassade états- unienne à Jérusalem, au soutien désormais ouvert de l’Arabie Saoudite à l’occupation sioniste en passant par l’hypocrisie de l’Union européenne et de la France, etc., tout est mis en œuvre pour se débarrasser définitivement de la résistance palestinienne.

Une partie importante des habitants des quartiers populaires est reliée à l’histoire coloniale et à l’histoire de la résistance anticoloniale par l’origine de nos parents. Ce que nous voyons en Palestine a pour nous un air de « déjà vu » et de « déjà entendu ». Nous connaissons cette violence et les discours visant à la légitimer. C’est pourquoi le FUIQP appelle à participer à tous les rassemblements et manifestations de protestation contre la violence d’Etat sioniste et contre ses complices et à renforcer plus que jamais la campagne BDS.

Plus que jamais nous sommes tous PALESTINIEN.

Paris le 15 mai 2018

Gaza : arrêter le bras des assassins

Rassemblement Grand’Place – Lille

Depuis plusieurs semaines, les Palestiniennes et Palestiniens se mobilisent à Gaza en organisant des Marches du retour. Ils protestent pacifiquement contre les conditions de vie inhumaines imposées par le blocus criminel et illégal de l’occupant israélien et réclament le droit au retour. Le retour est un droit consacré dès 1948 par la résolution 194 de l’ONU.
Des dizaines de manifestantes et de manifestants pacifiques sont assassinés de sang froid par les soldats des forces d’occupation israéliennes, des milliers sont blessés avec la volonté de provoquer l’invalidité des victimes. Même les journalistes, bien repérables, sont visés.
Ce massacre prolonge celui qui est en cours depuis la naissance d’Israël en 1948. C’est le triste anniversaire de la Nakba : il y a 70 ans plus de 700.000 Palestiniennes et Palestiniens ont été chassés de leurs villages et de leurs villes, au prix d’assassinats de masse, comme à Deir Yacine.
Nombre d’entre eux se réfugièrent à Gaza.
Depuis la création de l’État d’Israël le droit des Palestiniennes et Palestiniens est constamment nié par l’occupant et ses soutiens occidentaux en particulier les USA qui ouvrent leur ambassade à Jérusalem. Nettoyage ethnique, crimes, colonisation, apartheid sont le quotidien du peuple palestinien.
La mobilisation dans le Nord-Pas de Calais se poursuit en ce mois de mai afin de soutenir la Grande Marche du Retour et dire Stop aux crimes israéliens comme aux complicités.Elle place son action dans le cadre BDS.

Inaugurons une rue de la Nakba à Lille !

 

Exigeons la levée du blocus de Gaza !

 
La France doit exiger des sanctions contre Israël et exiger la rupture du traité entre l’Union européenne et Israël à qui un embargo militaire doit être imposé.
AFPS Nord-Pas de Calais, Communauté palestinienne du Nord, Solidarité Tourcoing-Gaza, AMDH, MRAP Nord-Pas de Calais, Ensemble Lille Métropole, Coordination Communiste, Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires, …

 

Retour vidéo sur les 8emes Rencontres nationales à Paris Mai 2018

Le 28 et 29 Avril se sont déroulé les 8émes rencontres nationales du FUIQP à Paris .  2 jours pour échanger s’organiser, et agir contre les dominations de classes, de genres et de races. Petit retour en image et interventions et des échanges  qui ont eu lieu sur la 1ere journée.

Table ronde 1 – Etats des lieux : le racisme et les discriminations aux centres des politiques étatique


Animation : MG, FUIQP 75
Thèmes :
– Discriminations des Chibanis
– Chasse aux migrants et aux sans-papiers
– Discriminations massives aux travail, assignations raciales dans certains secteurs, exploitation, hiérarchie raciale
– Comment lutter face aux discours et aux pratiques racistes ?

Interventions de MG, FUIQP 75 présentation de cette  table ronde

Intervention de Sidi Soumare, membre du Collectif Intégration 21

Intervention d’Omar Bouraha, responsable section Sud Industrie Carglass

Intervention d’Allioune Traore, membre du Collectif Intégration 21 et de la Coalition internationale des sans-papiers et migrantEs

Échanges avec la salle à la suite de la 1ere table ronde

Table ronde 2 – Pression et répression d’une lutte sociale urgente, l’antiracisme politique !

Thèmes abordés lors du débat:
– Attaques contre l’antiracisme politique
– Lutte contre les répressions « médiatiques » et « politiques »
– Lutte contre les violences policières et juridiques
– Commenter résister la répression des luttes d’émancipation ?

Intervention de Nacira Guénif-Souilamas militante sociologue universitaire sur l’état des luttes antiracistes.

intervention de  Ismahane Chouder, militante féministe et anti-raciste

Intervention de Sonya Nour, militante anti-raciste

Intervention de Fatima Ouassak, coordinatrice du Réseau Classe/Genre/Race

Échanges avec le public à la suite de la 2eme table ronde

Table ronde 3 – Avec les peuples en luttes contre l’impérialisme et le colonialisme

Thèmes abordés lors du débat:
– Kanaky/Nouvelle Calédonie
– Comores/Mayotte
– Palestine
– Rif

Présentation de la table ronde par Leila du FUIQP 75