Massacre sioniste en Palestine Exprimons la colère des quartiers populaire

COMMUNIQUÉ

Hier en fin d’après-midi le bilan des palestiniens assassinés par l’armée israélienne était de 53 morts et de plus de 2000 blessés. Une nouvelle fois une armée dotée des équipements destructeurs les plus sophistiqués tire à balle réelle sur des manifestants. Une nouvelle fois l’armée sioniste commet un crime contre l’humanité comme elle l’a fait si souvent depuis la création de l’Etat d’Israël en 1948. Une nouvelle fois les médias dominants renvoie pour le mieux dos à dos les bourreaux et les victimes en parlant du « droit d’Israël à se défendre » et du « droit des palestiniens à manifester. L’inversion des victimes et des bourreaux est également à l’ordre du jour par l’invocation d’une pseudo « provocation du Hamas ». Enfin le discours officiel français est tout simplement scandaleux. L’Etat français ne trouve rien de mieux à dire en plein massacre que de clamer « le droit d’Israël à se défendre » et d’appeler à une « retenue dans l’usage de la force ».

L’histoire retiendra une nouvelle fois les nombreuses complicités qui autorisent l’entité sioniste à commettre massacre sur massacre. De l’inauguration de l’ambassade états- unienne à Jérusalem, au soutien désormais ouvert de l’Arabie Saoudite à l’occupation sioniste en passant par l’hypocrisie de l’Union européenne et de la France, etc., tout est mis en œuvre pour se débarrasser définitivement de la résistance palestinienne.

Une partie importante des habitants des quartiers populaires est reliée à l’histoire coloniale et à l’histoire de la résistance anticoloniale par l’origine de nos parents. Ce que nous voyons en Palestine a pour nous un air de « déjà vu » et de « déjà entendu ». Nous connaissons cette violence et les discours visant à la légitimer. C’est pourquoi le FUIQP appelle à participer à tous les rassemblements et manifestations de protestation contre la violence d’Etat sioniste et contre ses complices et à renforcer plus que jamais la campagne BDS.

Plus que jamais nous sommes tous PALESTINIEN.

Paris le 15 mai 2018

L’œuvre négative du colonialisme français en Kanaky : Une tentative de génocide par substitution Publié le 16 avril 2018

Saïd Bouamama

La date du référendum d’autodétermination de la Kanaky[i] est enfin fixée au 4 novembre 2018.  Ce référendum obtenu par les accords de Nouméa de 1998 a connu de nombreuses péripéties : conflit sur la composition du corps électoral avec l’exclusion de 25 000 électeurs kanak, conflit sur la formulation de la question posée avec la tentative d’imposer en implicite une élimination de la perspective d’une indépendance totale[ii], nomination de Manuel Valls comme président d’une « mission d’information sur la Nouvelle-Calédonie » et déclarations publiques anti-indépendantistes de celui-ci, etc. L’histoire longue et récente de l’archipel souligne  son importance économique et stratégique pour le colonialisme français. Celui-ci mettra tout en œuvre pour maintenir sa mainmise sur cette colonie de peuplement dans laquelle a été tentée une tentative de génocide par substitution.  Résumant l’attitude de l’Etat français devant le comité de décolonisation des Nations-Unies,  Roch Wamytan président du groupe UC-FLNKS et  nationalistes au congrès de Nouvelle-Calédonie déclare ainsi en mai 2015 : « sous couvert de démocratie, nous pouvons déceler des manœuvres d’un Etat tentant d’assurer sa domination tout en faisant bonne figure devant la communauté internationale[iii]. »

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